Dans le cas pris en exemple, c'est-à-dire une élection communale, si nous faisons la moyenne du nombre de voix par rapport aux sièges obtenus par une liste, nous constatons que moins une liste a fait le choix de l’électeur, plus le siège obtenu par cette liste représente un nombre plus élevé de voix. A l’opposé, nous constatons que plus une liste a fait le choix de l’électeur, moins le siège obtenu par cette liste représente de voix. Il y a là quelque chose d’inéquitable.
Exemple : (Clef Imperiali)
Parti | Nbr voix | Nbr sièges | Nbr voix/siège |
D | 4674 | 13 | 359 |
C | 2225 | 5 | 445 |
B | 1954 | 4 | 488 |
A | 1161 | 2 | 580 |
Votes blancs | 668 | 1 | 668 |
Est-ce une situation acceptable en démocratie ?
Pour éviter ces inéquités, pourquoi ne pas considérer qu’un siège doit avoir le même poids en termes de représentation ? Il
s’agirait de prendre le nombre de voix à considérer et de le diviser par le nombre de sièges à attribuer. Cela nous donnerait
le « poids » d’un siège en termes de représentation. Ensuite, diviser les chiffres électoraux des listes par ce nombre de voix
et voir combien de sièges sont obtenus par les listes. Ce nest ni plus ni moins que la clef de représentaion à la proportionnelle
préconisée dans notre Constitution.
Voici ce que donnerait cet exercice :
Nous savons qu'aucun mode d'attribution de sièges n'est parfait, mais il s'agit là d'un choix politique.
Cependant, en termes de représentation, cette manière de distribuer les sièges nous montre qu'elle est la plus
proche de la réalité de terrain et n’avantage aucune des parties.
Et si cette représentation à la proportionnelle était celle que les citoyens demandent ? Quelle serait l'attitude du monde politique et quel
serait son choix ?
(Que faire pour l'attribution du dernier siège en cas d'égalité ? En cas d'égalité, le siège sera attribué à la liste
ayant fait le plus grand chiffre électoral.)
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