Le processus de participation citoyenne se doit d’être institutionnalisé et ancré dans la vie des citoyens. Trop de communes se
contentent de créer des commissions citoyennes dont la composition change en fonction des majorités qui se succèdent. Un processus plus
transparent, par tirage au sort, serait plus à même d’être représentatif de la population. Un processus similaire à celui proposé par
Jacques Testart dans son livre
« L’humanitude au pouvoir » est garant de transparence.
Pourquoi ne pas modifier le ROI de chaque Conseil communal afin de permettre l'établissement d'une Commission délibérative sur
initiavive des élus ou sur initiative citoyenne et introduite via une pétition, à l'instar de ce qu'a mis en place la
Commission Communautaire Française en Région bruxelloise (COCOF) ou le
Parlement wallon ?
L’organisation de processus de participation citoyenne par des institutions publiques montre également que le monde politique ne
peut pas se passer du citoyen tout comme le citoyen ne peut pas se passer des femmes et des hommes politiques.
Le CRISP a également publié trois revues du courrier hebdomadaire relatives à la participation citoyenne.
- nr 2477-2478 : | "Les mini-publics en Belgique (2001 - 2018) : expériences de panels citoyens délibératifs" |
- nr 2492 : |
"Les commissions délibératives entre parlementaires et citoyens tirés au sort au sein des assemblées bruxelloises" |
- nr 2517-2518 : |
"Les outils délibératifs auprès des parlements sous l’angle du droit constitutionnel belge" |
Comme le cite Vincent de Coorebyter dans « Les lobbies et l’intérêt général » :
Mais encore, je vous invite à lire la déclaration de notre Premier ministre
Alexander Decroo lors du Sommet pour le démocratie.
Les tous derniers mots de son discours sont ceux-ci : Chaque voix
mérite d’être entendue.
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